Exposition à la galerie Alain le Gaillard/Olivier Robert,
19, rue Mazarine, Paris, printemps 2006
Titre : Paysages de fantaisies
vue de la porte d'entrée de la galerie
On l'avait vu créer des labyrinthes pour poissons rouges, des cabanes à tuer les fleurs, en les nourrissant d'un sang d'encre, voilà que Jean-Luc Bichaud, né en 1960, présente sa machine à pleuvoir. D'abord, les nuages, un entrelacs de fins tubes de plastique, du genre utilisé pour les transfusions. Ils courent dans toute la galerie, à mi-hauteur, et laissent goutter l'eau sur un étagement de plateaux noirs, sortes d'îles volantes, creusées de vallées, ponctuées de collines, qui descendent par plans successifs du fond du local vers la rue Mazarine. Le dernier plateau recueille l'eau, que, à défaut d'évaporation naturelle, une pompe électrique renvoie dans les nuages. Lesquels la font goutter à nouveau, dans un joli bruit, plus pipi qu'orage. Plus poême que démonstration scientifique. un univers en réduction. Harry Bellet, Le Monde du 8 avril 2006
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